Lisez attentivement le texte ci-dessous. Il a quelque chose de bien particulier, mais quoi ?

Comme à l'accoutumée, M. Milano commentait les copies qu'il nous distribuait avec l'enthousiasme d'un commerçant vantant les soldes exceptionnelles sur les produits phares du magasin, lorsqu'il réalisa qu'on avait frappé à la porte. M. Hardi-Delattre entra, profita quelques instant de l'attention qui lui était dûe, et s'installa sur l'estrade. Etant donné son air lugubre, les nouvelles que le directeur avait à nous annoncer n'allaient à priori pas nous plonger dans les délices éternels de la satisfaction.

Après les salutations de mise, M. Hardi-Delattre débuta son intervention par lire l'hommage approfondi qu'il avait amené. Les vingt ans que Mme Valmy avait vécus à la tête de notre classe de quatrième avaient été unanimement source de moulte satisfaction. Au fil des générations de professeurs qui s'étaient succédées, elle était l'une des personnalités qui aurait le plus marqué l'établissement. Le défi qui attendait son successeur, également de la gente féminine, et qui nous serait introduit la semaine prochaine, s'annonçait rude.

Le directeur laissa passer une pause, puis ses traits se durcirent davantage; lorsqu'il reprit la parole, son ton avait changé du tout au tout. M. Hardi-Delattre annonça qu'il avait eu l'opportunité de mettre à jour, avec quelques autres professeurs, un système d'entrée en contrebande de whisky dans l'internat. Il promit qu'en trente ans de carrière, c'était la première fois qu'il voyait une chose pareille, et qu'il n'était pas question d'ignorer les trafiquants de ces soi-disant stimulants.

Une effluve d'angoisse sembla parcourir la classe lorque le directeur exposa les sanctions conséquentes auxquelles s'exposaient les fautifs, tout en inscrivant "RENVOI DEFINITIF" en majuscules sur le tableau noir que M. Milano avait préalablement effacé. De toutes façons, des mesures drastiques seraient prises suite à ces découvertes. En attendant, les coupables faisaient face à un cruel dilemme : soit ne rien dire, soit se dénoncer, sans autre alternative.

Après ceci, peut-être par acquis de conscience, M. Hardi-Delattre clôtura son discours en nous souhaitant à tous de réussir les examens de fin d'année, nous salua d'une brève inclinaison de la tête, et prit congé.

Effectivement, le texte est truffé de fautes de français (orthographe, grammaire, typographie, abus de langage, etc...) plus ou moins graves. Il y en a trente-cinq, plus un bonus dans la phrase précédente. Saurez-vous les retrouver ?