Déception chez les partisans de la recherche psychédélique : en termes d'acronymes, l'association australienne PRISM a été phagocytée par l'orwellien programme de surveillance de la NSA américaine du même nom.

Le côté obscur de la surveillance

Quand on apprend que certaines agences gouvernementales espionnent Internet, il y a de quoi tomber des nues tellement c'est une surprise, à l'heure où la mode est à la protection de la vie privée et à l'habeas corpus numérique.

Internet est une panarchie électronique et constitue un terrain de prédilection pour les services de renseignements et d'espionnage, bien au-delà d'Echelon. La France n'est pas en reste, tant en ce qui concerne les sources ouvertes que les sources fermées (Frenchelon). L'industrie française peut même se parer d'une certaine expertise dans le domaine, puisque des entreprises comme Amesys vendent des solutions de Deep Packet Inspection à des gouvernements qui recherchent le contrôle national d'Internet, comme la Libye récemment.

Face à cela, les lois ne sont pas trop utiles, et les solutions techniques (le chiffrement) sont à privilégier.