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mercredi 11 avril 2018

The dark side of technology II

After the dark side of chocolate and the dark side of intelligence, here is the second part of The dark side of technology, aka Charlie Brooker's third season of the mini-series Black Mirror.

  • 3x01 - Nosedive - A funny trip to a high-class wedding, or a dive inside a world where your personal online score is a real-life access key. Themes: social media, peer pressure, virtual life, online scores.

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  • 3x02 ★ - Playtest - An American traveler short on cash signs up to test a new gaming system using a revolutionary implant. Themes: VR, entertainment, game, experiments, memory, fear.

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  • 3x03 ★ - Shut Up and Dance - Kenny's fun suddenly turns into a blackmail situation involving allying with a strange individual. Themes: privacy, blackmail.

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  • 3x04 - San Junipero - A transcendental connection between two girls. Themes: bonding, party, VR.

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  • 3x05 - Men Against Fire - Some soldiers, some mutants, a war. Themes: eugenics, perception, brain.

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  • 3x06 ★ - Hated in the Nations - In near-future London, police detective Karin Parke, and her tech-savvy sidekick Blue, investigate a string of mysterious deaths with a sinister link to social media. Themes: democracy, death, social media, drones.

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mardi 25 août 2015

10 raisons de zapper Windows 10

Alors que c'est le 20e anniversaire de Windows 95, le temps des inquiétudes pour la vie privée dues à la présence d'un GUID (Globally Unique IDentifier) dans les documents produits par Microsoft Word est loin dernière nous.

La dernière version du système d'exploitation de Microsoft, Windows 10, est gratuitement téléchargeable sur le site de Microsoft pour les utilisateurs licenciés des versions récentes. L'entreprise a même sorti une série de 10 petites vidéos intitulée 10 raisons de passer à Windows 10 (10 reasons to upgrade to Windows 10). Ces raisons sont : Windows Store, Continuum, Music and More, Windows Hello, Security, It's Familiar, Cortana, Microsoft Edge, Xbox, Multi-doing.

Derrière ce strass et paillettes de fonctionnalités, la réalité est plus sombre, puisque Windows 10 atteint des sommets de non-respect de la vie privée. Voici 10 bonnes raisons de ne pas adopter Windows 10.

Windows 10

1. La déclaration de confidentialité est claire.

Voici un extrait de la déclaration de confidentialité (version américaine : ''privacy statement'', cf aussi cet article de Numerama) :

Les données que nous recueillons dépendent des services et des fonctionnalités que vous utilisez, et comprennent ce qui suit.

Nom et données de contact. Nous recueillons votre prénom et votre nom de famille, votre adresse email, votre adresse postale, votre numéro de téléphone, et d'autres données de contact similaires.

Identifiants. Nous recueillons les mots de passe, les indices de mot de passe, et des informations de sécurité similaires utilisées pour votre authentification et l'accès à votre compte.

Données démographiques. Nous recueillons des données vous concernant telles que votre âge, votre sexe, votre pays et votre langue préférée.

Centres d'intérêt et favoris. Nous recueillons des données sur vos centres d'intérêt et vos favoris, comme les équipes que vous suivez dans une appli de sport, les stocks que vous suivez dans une appli financière, ou vos villes préférées que vous ajoutez à une appli de météo. En plus de ceux que vous avez explicitement fournis, vos centres d'intérêt et vos favoris peuvent également être devinés ou dérivés d'autres données que nous recueillons.

Données de paiement. Nous recueillons les données nécessaires au traitement de votre paiement si vous faites des achats, comme le numéro de votre moyen de paiement (comme un numéro de carte de crédit), et le code de sécurité associé à votre moyen de paiement.

Données d'utilisation. Nous recueillons des données sur votre manière d'interagir avec nos services. Cela comprend des données telles que les fonctionnalités que vous utilisez, les articles que vous achetez, les pages web que vous consultez, et les termes de recherche que vous entrez. Cela comprend également des données concernant votre appareil, notamment l'adresse IP, les identifiants de l'appareil, les paramètres de région et de langue, et des données concernant le réseau, le système d'exploitation, le navigateur et d'autres logiciels que vous utilisez pour vous connecter aux services. Et cela comprend également des données concernant les performances des services et tout problème rencontré avec ces services.

Contacts et relations. Nous recueillons des données concernant vos contacts et vos relations si vous utilisez un service Microsoft pour gérer vos contacts, ou pour communiquer ou interagir avec d'autres personnes et organisations.

Données de localisation. Nous recueillons des données concernant votre localisation, qui peuvent être soit précises soit imprécises. Les données de localisation précises peuvent être des données du Système de positionnement global (GPS), ainsi que des données identifiant des antennes-relais à proximité et des bornes Wi-Fi, que nous recueillons lorsque vous activez les services et fonctionnalités basés sur la localisation. Les données de localisation imprécises comprennent, par exemple, une localisation dérivée de votre adresse IP ou des données qui indiquent avec moins de précision où vous vous trouvez, comme avec une ville ou un code postal.

Contenu. Nous recueillons le contenu de vos fichiers et de vos communications au besoin pour vous fournir les services que vous utilisez. Cela comprend : le contenu de vos documents, photos, musiques ou vidéos que vous téléchargez sur un service Microsoft tel que OneDrive. Cela comprend également le contenu des communications que vous envoyez ou recevez en utilisant les services Microsoft, comme :

* la ligne d'objet et le corps d'un email,
* le texte ou autre contenu d'un message instantané,
* l'enregistrement audio et vidéo d'un message vidéo, et
* l'enregistrement audio et la transcription d'un message vocal que vous recevez ou d'un message texte que vous dictez.

En outre, lorsque vous nous contactez, pour une assistance clients par exemple, les conversations téléphoniques ou les sessions de discussion avec nos représentants sont susceptibles d'être surveillées et enregistrées. Si vous entrez dans nos magasins, votre image peut être saisie par nos caméras de sécurité.

2. Par défaut, Windows 10 ne respecte pas la vie privée.

Par défaut (configuration définie lors d'une installation express), la configuration de Windows 10 donne un accès quasi-illimité à vos données à Microsoft.

Par exemple, la synchronisation des données (data syncing) envoie l'historique de navigation,les favoris, les sites ouverts, ainsi que les mots de passe des sites et des réseaux wi-fi, sur les serveurs de Microsoft.

Autre exemple, le logiciel gérant les réseaux sans fil, Wi-Fi Sense, demande par défaut à partager l'accès aux réseaux wi-fi connus avec tous les contacts. Cela dit, Microsoft a pensé à un moyen de protéger un réseau afin d'éviter cela : inclure la chaine "_optout" dans le SSID (ce qui se complique quand on apprend que la façon de ne pas être indexé par les voitures Google scannant les réseaux wi-fi est d'avoir un SSID finissant par la chaine "_nomap").

Il a été beaucoup reproché à Microsoft que ces fonctionnalités soient activées par défaut et non pas activables explicitement (par opt-in). La doctrine sous-jacente se résume ainsi : concernant la transmission de données personnelles, qui ne dit mot consent.

De nombreux sites ont explicité les nombreuses étapes à parcourir pour désactiver (opt-out) les différentes fonctionnalités affectant la vie privée. Cependant...

3. Même après configuration, Windows 10 ne respecte pas la vie privée.

Comme l'explique Swati Khandelwal en vertu d'une analyse de Ars Technica, l'assistante Cortana et le moteur de recherche Bing communiquent des informations privées à la maison-mère Microsoft même lorsqu'ils sont instruits de ne pas le faire.

4. Le consommateur devient le produit.

Windows 10 montre que Microsoft s'est mis à la politique de Google ou de Facebook : proposer des produits gratuits à l'utilisateur, en échange de leurs données personnelles.

Et comme le dit l'adage : si c'est gratuit, vous n'êtes pas le consommateur, mais le produit (voir aussi cette présentation).

5. C'est un logiciel propriétaire.

Windows 10 est un logiciel privateur, dans le sens qu'il ne permet pas d'exercer simultanément les quatre libertés logicielles que sont l'exécution du logiciel pour tout type d'utilisation, l'étude de son code source (et donc l'accès à ce code source), la distribution de copies, ainsi que la modification et donc l'amélioration du code source.

6. Il y a de meilleurs choix.

Les distributions Linux grand public comme Ubuntu ou Mint sont techniquement meilleures que Windows 10. Comme le relève Korben, une parodie de la série microsoftienne a été réalisée : 10 bonnes raisons de passer à Ubuntu 15.04.

7. Microsoft semble partenaire du gouvernement US.

Il y a 16 ans, la découverte d'une clef publique nommée _NSAKEY dans une version de Windows publiée par erreur avec des symboles de debugging ont alimenté bien des spéculations concernant une éventuelle possibilité pour la NSA de distribuer des patchs authentifiés (i.e. munis d'une signature électronique validée par le système Windows), même si Bruce Schneier n'y croyait pas à l'époque.

Cette découverte venait en écho des discours du secrétaire américain de la défense William Cohen qui déclarait début 1999 : Je suis persuadé que Microsoft comprend le lien crucial qui existe entre notre sécurité nationale et la prospérité de notre pays. (I believe that Microsoft does understand the crucial connection between our national security and our national prosperity). Mais bon, hors contexte, cette phrase ne veut pas dire grand chose.

8. Windows est vulnérable aux virus et autres malwares.

Avec diverses attaques en provenance des gouvernements américain (Regin, Stuxnet, Flame), chinois (GhostNet), russe (Red October, Turla (ciblant aussi Linux)), les utilisateurs de Windows sont des cibles privilégiées.

Ce n'est pas The Equation Group (NSA) qui dira le contraire. Utiliser un autre système d'exploitation permet d'atténuer ce type d'attaques.

9. C'est un outil d'espionnage industriel.

L'utilisation de Windows 10 au sein d'une entreprise risque de compromettre ses secrets industriels. Une société a donc intéret à réfléchir si le fait de bénéficier de la cosmétique de Windows 10 compense la divulgation à Microsoft de ses collaborateurs, accomplissements, projets, contrats, partenaires, échéances, négociations, etc.

10. Windows 10 peut compromettre un État.

En Russie, note Silicon Angle, des voix s'élèvent contre toute utilisation officielle de Windows 10 : le député Nikolai Levichev a ainsi écrit une lettre au premier ministre Dmitri Medvedev dans laquelle il souligne la possibilité pour Microsoft d'accéder aux mots de passe, contacts, emails, locations, et autres données des utilisateurs, avec un transfert potentiel des données traitées à des agences gouvernementales américaines, raison pour laquelle il souhaite bannir toute utilisation institutionnelle de Windows 10. Cet appel fait suite à une requête du député communiste Vadim Solovyov au procureur général, ainsi qu'à une plainte du cabinet d'avocat Bubnov & Associés auprès du même procureur, les deux demandes soulignant l'aspect illégal de l'accès aux données des citoyens russes par Microsoft.

Il est difficile de décrire exactement les conséquences de l'utilisation de Windows 10 par un État ou une administration telle que la France. L'utilisation au niveau gouvernemental de ce système d'exploitation octroierait à Microsoft l'accès à un stock gigantesque de données nationales, fiscales, et médicales.

Une bonne raison d'adopter Windows 10 : l'illégalité

S'il s'avère que Windows 10 contrevient à la directive 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil, du 24 octobre 1995, relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, alors vous pouvez porter plainte contre Microsoft et gagner un peu d'argent. Reste à voir comment les juristes interpreteront l'acceptation de la déclaration de confidentialité.

Conclusion

Si vous n'avez rien à faire de votre vie privée ni de celle de vos amis, passez à Windows 10, sinon, ne le faites pas.

mardi 13 janvier 2015

The dark side of technology

After the dark side of chocolate and the dark side of intelligence, here is evoked the dark side of technology, explored by Charlie Brooker's mini-series Black Mirror.

  • 1x01 ★ - The National Anthem - Upon the abduction of the Queen's daughter, a mysterious kidnapper has a bizarre request. Themes: social media, peer pressure, utilitarianism.

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  • 1x02 ★ - Fifteen Million Merits - In a world where low-rank people operate bikes to power their environment, there is one escape: a X-factor-like TV contest. Or is there? Themes: TV show, entertainment, systems, rebellion, purpose.

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  • 1x03 - The Entire History of You - In these days most of people are equipped with a device recording their life, and can at any moment replay or share any part from its databank. Trust issues arise within a hi-tech couple as the wife refuses to show some episodes of her own past. Themes: device implantation, privacy, openness, augmented reality, memory.

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  • 2x01 - Be Right Back - The sudden death of her husband leads a woman to use a new online service that lets people stay in touch with a virtual version of the deceased. Themes: death, memory, IA, social media.

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  • 2x02 - White Bear - A woman wakes up only to find herself and a bunch of allies chased by costumed characters, while ordinary people record the hunt on their smartphones. Flashes trigger blurry memory flashbacks. Themes: memory, justice.

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  • 2x03 - The Waldo Moment - The rise of a virtual candidate and the fall of its human interpreter. Themes: political campaigns, social medias.

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  • Special ★ - White Christmas - A 3-part dialog in a wooden outpost of two men sharing their troubled past. Themes: memory, augmented reality, coaching, slavery.

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jeudi 18 avril 2013

Bitcoin présenté en 5 minutes

Au-delà des monnaies nationales (le Yen ¥, le Yuan ㍐) et communes (l'Euro €) ont émergé de nouvelles monnaies selon deux types de tendances opposées :

  • tendance au ''localisme'', avec l'apparition de devises locales, par exemple dans le cadre d'un système d'échange local (exemple : le dollar Ithaca).
  • tendance à la mondialisation, avec la création de devises mondiales supranationales, comme pourraient être qualifés les DTS du Fonds Monétaire International (lire par exemple cet article pour un historique ou celui-ci sur les accords de Bretton Woods).

Le bitcoin (฿ ou BTC) fait partie de la deuxième catégorie (article séminal). Il s'agit d'une monnaie électronique décentralisée (sans banque centrale), dont le stockage et les transactions combinent certaines technologies de chiffrement et un réseau d'ordinateurs à haute puissance de calcul connectés à internet, permettant d'effectuer des paiements instantanés et irréversibles sans intermédiaires bancaires. Des statistiques, incluant les fluctuations de la valeur du bitcoin depuis sa création, peuvent être observées sur bitcoincharts.

Génération des bitcoins

Le réseau bitcoin, né en 2009, est programmé pour créer 21 millions de bitcoins selon une évolution suivant une série géométrique[1]. Aujourd'hui (avril 2013) il existe environ 11 millions de bitcoins (source). Toutefois, en vertu de son format de stockage électronique, la plus petite unité monétaire en bitcoin est de 0.00000001 BTC (8 chiffres après la virgule) ; l'affichage des valeurs peut cependant être restreint à deux chiffres après la virgule. Si on appelle h฿ cette plus petite quantité[2], la masse monétaire finale de bitcoins sera de 2 100 000 000 000 000 h฿ indivisibles.

Critiques

De nombreuses critiques ont été émises vis-à-vis de bitcoin, comme dans cet article, qui reprochent entre autres :

  • L'opacité : le protocole bitcoin est ouvert. Par contre, les transactions sont cryptées, ce qui rend celles-ci difficilement traçables, donc un tremplin pour le blanchiment (bitcoin est ainsi qualifiée de cryptodevise) : Although the network makes the complete history of every Bitcoin transaction public, it can be difficult to associate Bitcoin identities with real-life identities. Pourtant, Block Explorer permet de suivre les échanges, faisant de bitcoin un système non pas anonyme mais pseudonyme. A contrario le manque d'anonymat est rejeté par ceux qui le recherchent.
  • Un système pyramidal : le reproche le plus frontal adressé à bitcoin est d'être une pyramide de Ponzi. Cet argument est repris (un peu légèrement) par Stephen Colbert dans une présentation assez sommaire (ici ou ). Le bitcoin est aujourd'hui l'or des nerds, et il ne fallait pas attendre autre chose de l'équipe du Colbert Report. Accuser le bitcoin de n'avoir aucune valeur intrinsèque et de n'être accepté que par ceux qui ont confiance en cette valeur, c'est oublier un peu rapidement qu'il en est de même pour l'argent conventionnel qui n'est que monnaie fiduciaire (c'est-à-dire basée non pas indexée sur un bien réel quelconque (étalon), mais sur la confiance de ses utilisateurs). Voir aussi cet article sur les comptes épargne et fonds d'investissement.
  • Une devise intrinsèquement déflationnaire : à terme, avec une masse monétaire constante, le bitcoin est intrinsèquement déflationnaire. En fait, si les conversions depuis et vers les monnaies classiques sont toujours possibles, l'objectif du bitcoin est de tourner en circuit fermé. Avec l'augmentation des biens et services qui acceptent cette monnaie les prix diminuent, ce qui encourage à la thésaurisation et non à la consommation[3].
  • La sécurité : La sécurité est un problème essentiel concernant les sites qui proposent de stocker les portefeuilles en ligne, comme le témoignent de nombreuses fermetures de sites dédiés à cette tâche. Cf ici ou par exemple. De plus, au niveau des fluctuations des cours, comme avec les monnaies classiques, le trading automatisé a parfois des errements avec le bitcoin, comme le relate cet article.
  • Les marchés noirs : Silk Road (dont l'adresse est uniquement accessible via Tor) place de marché anonymisée utilisant bitcoin comme monnaie d'échange. Cet excellent article sur la route de la soie mentionne aussi Black Market Reloaded, un marché un peu plus glauque où peuvent s'acheter et vendre des contrats d'élimination.
En pratique

En pratique, les principaux clients pour avoir accès au réseau sont Bitcoin-Qt et Armory. De plus certains sites proposent des plateformes d'échange, tels MtGox, TradeHill, BitMit, ou Forbitcoin. Un portefeuille est stockable en local ou sur le cloud comme Wuala ou autres. Enfin, il existe des applications Android comme Bitcoin Wallet.

Le futur

De façon assez tautologique, on peut envisager trois scénarios possibles pour le bitcoin :

  • une niche pour le paiement en ligne, utilisée uniquement par une petite communauté d'initiés
  • une généralisation de son usage à toute une population ou tout un pays
  • sa disparition suite à des attaques de pirates sur le plan technique ou d'agences gouvernementales sur le plan légal


Conclusion

En conclusion, bitcoin est une expérience, n'investissez que de l'argent que vous pouvez vous permettre de perdre, n'est-ce pas.

Le Radjaïdjah Blog a bien sûr une adresse bitcoin : 1radjaJx4P2GNuxv58PMjE6GJZscZX9um .

Radjaïdjah Blog bitcoin QR code

Addendum (mai 2013) : cet article de Wired UK sur les cryptodevises alternatives, comme Litecoin (LTC), PPcoin (PPC), Freicoin (FRC), SolidCoin, BBQCoin, Fairbrix, GeistGeld, Namecoin, Terracoin, Feathercoin, etc.

Notes

[1] Comme le précise ce court article, les bitcoins n'ont aucune « valeur » intrinsèque, le système n'est en aucune façon lié au système bancaire actuel, et permettent d'avoir une unité d'échange indépendante des banques. Afin de donner de la valeur aux bitcoins, le système rend donc leur création de plus en plus difficile avec le temps de telle sorte que leur nombre total tendra asymptotiquement vers une limite d'environ 21 millions de bitcoins. L'idée est ainsi de donner aux bitcoins un caractère analogue à celui des métaux précieux, existant en quantité finie et dont l'extraction se fait lentement et péniblement.

[2] Ce quantum de bitcoin est appelé un satoshi, en l'honneur du créateur du système Satoshi Nakamoto.

[3] C'est d'ailleurs pour ça qu'un objectif commun à de nombreuses banques centrales, y compris la BCE, n'est pas la stabilité des prix mais la stabilité de la hausse des prix. L'inflation ainsi fabriquée incite aux dépenses et aux transactions, augmentant la vitesse de circulation de la monnaie.

mercredi 23 janvier 2013

Neutralité du net

Au cours de sa mini-guerre commerciale contre Google, l'opérateur de téléphonie Free a décidé de filtrer certaines publicités sur le réseau de ses abonnés[1], ce qui va à l'encontre du principe de neutralité du réseau internet. C'est donc le bon moment de rappeler la présentation de Benjamin Bayart sur le sujet lors de l'exposition "le libre en fête" 2011 organisée par Swisslinux (un réunion de geeks, comme makeopendata). Étaient également présents de jolis robots, comme Nao, dont était vanté le très bon WAF (Wife Acceptance Factor).

Nao

Résumé : Benjamin Bayart, expert en télécommunications, président de French Data Network et militant, s'est fait connaître dès 2007, notamment par ses prises de position contre le contrôle d'internet et la loi HADOPI. Sa conférence sur la neutralité[2] du net lui permettra d'insister sur les discriminations qui peuvent exister à diverses étapes de la transmission de l'information à travers Internet, et de proposer des solutions concrètes pour garantir cette neutralité.

Muni de diapositives avec des titres bizarres (du style « Factulés » ou « Les atteintes des chandelles »), Benjamin Bayart a rappelé qu'Internet n'était pas un réseau d'ordinateurs mais un réseau de réseaux, très simple[3], servant de support de diffusion. Coupé en deux, les deux parties survivraient, et en cela Internet est plus proche du corail que d'un humain. Il existe plus de 40 000 opérateurs qui gèrent les adresses en respectant les allocations de l'IANA. Et de même que quand on a inventé la vente par correspondance, on n'a pas changé le service postal, quand on a inventé le web, on n'a pas changé Internet. L'intelligence n'est pas dans le réseau, mais elle est périphérique, le réseau n'est qu'un ectoplasme qui transporte sans se poser de questions, de façon « neutre ».

Sur un plan plus social, Benjamin Bayart a mis en avant la « croissance de l'internaute », qui passe progressivement du statut d'acheteur, de kikoolol, de lecteur et de râleur à celui de commentateur, puis d'auteur, voire d'animateur au sein de réseaux d'auteurs. Internet forme donc des générations de citoyens qui développent leur esprit critique et apprennent à débattre de n'importe quel sujet (il y a peut-être une pointe d'exagération dans ces considérations). Mais en résumé, la communication change la société, et Internet change la communication, donc par transitivité Internet change la société. En suivant une approche un peu évolutionniste, de même qu'il y avait une société préhistorique avant l'écriture, il y a eu une société pré-réseau avant Internet. Et toucher la structure du réseau, c'est toucher la structure sociétale (on peut penser que les hommes préhistoriques n'avaient pas développé un intérêt avancé pour la liberté de la presse par exemple).

Qui a donc des raisons de s'en prendre à la neutralité du réseau ?

D'une part certains opérateurs, qui pour des raisons économiques ou commerciales ont recours à des méthodes de priorisation (« web à deux vitesses »), de filtrage, et d'altération des données[4].

D'autre part certains dirigeants politiques, tenants de l'ordre contre le désordre, contre leur propre peuple, par la censure et le contrôle. L'initiative OpenNet classe ainsi les différents types de censure dans les pays du monde selon leur amplitude, qu'on peut voir comme un indicateur de démocratie. Avec ses listes noires et ses lois sur le copyright la France se situe d'ailleurs dans la catégorie Internet sous surveillance.

Au final, Internet c'est un peu ce qu'on en fait. Il est évident qu'il y a des dérives, mais il est difficile de demander à un fabriquant d'acier que celui-ci serve à faire un couteau qui coupe le pain et pas un couteau pour tuer des gens. Les attaques contre la neutralité du net sont des attaques contre l'économie d'abondance qui y prévaut, mais heureusement, les mentalités évoluent.

Notes

[1] Cela signifie par ailleurs que les fournisseurs d'accès à Internet ont la possibilité technique de filtrer certaines données, ce qu'on pourrait appeler l'école chinoise.

[2] La neutralité est l'essence de la politique extérieure suisse, comme le montre la deuxième partie de cet extrait du Daily Show, consacré à l'interdiction de construire des Minarets.

[3] La complexité est parfois une question d'approche. Ainsi la NASA a mis des années à développer un stylo à bille qui puisse fonctionner en apesanteur pour les missions extra-terrestres, tandis que l'agence spatiale russe donnait à ses cosmonautes des crayons à papier.

[4] Pour s'adonner à l'altération de données sur son propre réseau, voir par exemple Newstweek ou le magnifique Upside-Down-Ternet.

mercredi 22 août 2012

Amphithéâtre planétaire

L'éducation supérieure était un des sujets ayant donné lieu à de nombreuses controverses au GIMUN. Comment le e-learning, c'est-à-dire, en substance, l'utilisation d'internet pour l'enseignement, peut-il rendre service à l'éducation supérieure ? Une réponse est apportée par l'israélienne Daphne Koller (TED talks ici et , dans le thème "radical openness"), qui combine deux concepts :

  • "education flip" : au lieu d'avoir un temps passif en classe pour les leçons et un temps actif hors classe pour les exercices et recherches, le temps passif est transféré hors classe grâce au e-learning (leçon en ligne) alors que la classe est consacrée au temps actif, des séances de questions et d'échanges. Cela s'accompagne d'une revalorisation du rôle du professeur.
  • "freemium" : les cours sont en accès libre et gratuit, mais les diplômes sont payants, à un prix plutôt modique.

Les États-Unis ont pris une certaine avance dans le domaine de l'éducation en ligne, avec l'émergence des MOOC (massive online open classroom). La motivation des professeurs à construire des cours stimulants et clairs est probablement démultipliée avec la perspective de voirs ceux-ci consultés par des dizaines de milliers de personnes. Pour l'éducation élémentaire, il y a déjà la Khan Academy, une initiative personnelle et privée. Pour l'éducation supérieure, on peut relever Udacity et le MIT opencourseware. En France, le Collège de France propose égalements des cours en ligne.

Les visiteurs intéressés par le sujet pourront également lire cet article du Monde (addition, décembre 2012 : ou celui-là).

Une autre conférence TED à voir sur l'éducation : Ken Robinson.

lundi 9 juillet 2012

RMLL 2012

Cette semaine ont lieu à Genève les rencontres mondiales du logiciel libre (RMLL), avec plus de 250 conférences, ateliers et tables rondes.

À signaler par exemple :

et bien d'autres... cf le programme complet. Il est également possible de s'inscrire comme bénévole pour aider au bon déroulement des rencontres ou de montrer une présentation éclair de cinq minutes (lightning talk).

jeudi 15 mars 2012

Six mois

Après 6 mois, le bilan du nombre mensuel d'entrées est le suivant :

6mois - Entrées

Et voici le nombre hebdomadaire de visites comptabilisées depuis l'installation d'un analyseur de traffic.

6 mois - Visites

C'est un début, le Radjaïdjah Blog va-t-il tenir dans la longueur ? Rendez-vous dans six mois.

lundi 12 décembre 2011

Impôts et réforme fiscale

Dans un monde idéal, nous devrions être contents de payer des impôts. Les impôts sont l'incarnation d'une politique d'intérêt général dans une société. Seulement voilà, en France, pour beaucoup, le système d'imposition est peu réjouissant. Pourquoi ? Hé bien, entre autres pour les raisons suivantes :

  1. Le code fiscal (cf son sommaire) est incompréhensible, et son déchiffrage complique considérablement la vie des citoyens, même dans les cas les plus simples.
  2. Du fait des complexes couches d'abattements, exceptions, réductions, et autres dérogations, les contribuables les plus aisés, appuyés par des conseillers fiscaux (dont l'existence même de la profession est assez révélatrice), payent concrètement moins d'impôts que les plus démunis[1], créant chez ces derniers un sentiment d'injustice face à ce système en pratique dégressif (et même... en théorie, avec les barèmes actuels)[2].
  3. Un autre sentiment d'injustice provient d'inégalités au regard de certains traitements, par exemple les différentes taxations sur les revenus du travail et du capital.
  4. Le gouvernement est assez opaque sur son fonctionnement (constitutions de caisses, de "cagnottes", de fonds secrets, communication peu claire des budgets), ce qui jette le doute sur la pertinence de l'utilisation des deniers publics.
  5. Le gouvernement réussit souvent à gaspiller/dilapider de l'argent public, et en outre certains élus sont adeptes des dépenses somptuaires, semant l'idée que les élus vampirisent l'argent des contribuables à leur seul bénéfice.

Rap-tout

Les deux derniers points cités concernent la transparence, la probité, et l'intelligence gouvernementales, certes un vaste programme. Toutefois, cette entrée se penche sur les trois premiers, qui sont focalisés sur le système fiscal lui-même. La perception généralisée d'un système illisible et inéquitable est certainement néfaste à la cohésion sociale, et c'est dans un certain contexte de défiance contemporaine que trois économistes, Camille Landais, Thomas Piketty, et Emmanuel Saez ont écrit un petit livre, "Pour une révolution fiscale", dont le but est double[3] :

  1. descriptif - présenter le système fiscal actuel et identifier ses faiblesses (en justifiant parfois pourquoi elles existent),
  2. prescriptif - proposer une réforme qui tente de remédier à ces défauts.

En très très résumé, les auteurs montrent qu'au-delà de la complexité du système, le taux d'imposition global est progressif pour les classes populaires et les classes moyennes, puis devient régressif pour les classes aisées. Face à ce constat, ils proposent alors une simplification drastique du système associé à un rééquilibrage des taux d'imposition, tout en laissant le taux moyen de prélèvements obligatoires inchangé. Parmi les mesures proposées, signalons pèle-mêle :

  • l'individualisation de l'impôt avec simplification des règles de quotient familial
  • la fusion de l'impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) et de la contribution sociale généralisée (CSG) en un unique impôt progressif, prélevable à la source
  • la création d'une cotisation patronale généralisée
  • la suppression d'un certain nombre de niches fiscales, dont le bouclier fiscal

Idéalement, notent les auteurs, la question des impôts est en effet tout sauf technique : il s’agit d’une question éminemment politique et philosophique.

Le livre Landais-Piketty-Saez est en fait la partie émergée de l'iceberg d'un logiciel que les auteurs ont développé, un simulateur de système fiscal, associé à un site internet présentant leur projet. Le logiciel, combiné avec les agrégats statistiques fiscaux nationaux de ces dernières années, sous-tend l'ensemble de l'étude. Dès lors, il est appréciable que ces éléments (programmes + données) soient disponibles sur ledit site.

Pourquoi est-ce important ? Parce que le fait que le code source du logiciel et les données fiscales utilisées soient accessibles implique que les résultats des simulations peuvent être reproduits indépendamment[4]. Cette reproductibilité assure l'aspect réel des résultats présentés, dont chacun peut alors vérifier qu'ils ne tombent pas du ciel - c'est le principe de la démarche scientifique.

Les auteurs insistent sur la primauté de leur démarche, et de leurs résultats. Ils notent que ce type de simulateur n’était jusqu’ici disponible que dans les ministères des Finances et dans certains pays au sein des Parlements (comme aux États-Unis, avec le Congressional Budget Office). En France, ni l’Assemblée nationale ni le Sénat ne disposent de ce type d’outil, et les députés doivent s’adresser à Bercy pour obtenir un chiffrage à chaque fois qu’un nouvel amendement fiscal ou budgétaire est proposé. Cela limite singulièrement la capacité d’initiative et de contrôle du pouvoir législatif, et signe la domination en France du pouvoir exécutif. À titre de vérification, il serait intéressant de voir à quel point les simulations du programme des auteurs concordent avec celles de Bercy. Cela dit, en vertu d'une transparence toujours plus exigible, il est étonnant que cet outil gouvernemental soit à ce point peu diffusé, et qu'un tel service émane d'une initiative provenant du milieu universitaire.

Relevons pour finir que ce projet s'inscrit dans la logique de l'utilisation d'internet au service de la politique, et de l'opendata.

Notes

[1] Un exemple au hasard, un montage subtil pour payer moins de droits de succession basé sur la connaissance de la fiscalité néerlandaise. Ce n'est pas un très bon exemple puisque basé sur des lois extra-nationales, mais ça donne une idée des procédures à connaître et savoir appliquer.

[2] Dans l'autre sens, certains contribuables ultra-libéraux considèrent que l'impôt est un racket gouvernemental, et verront en la fraude ou l'évasion fiscale un impératif moral.

[3] Parfois le texte laisse transparaître un peu de is-ought mais dans l'ensemble la distinction entre ces deux facettes est assez claire.

[4] Il y a néanmoins un inconvénient, de taille : il faut disposer du logiciel populaire mais non-libre (et payant, et cher) Stata, ce qui signifie qu'en pratique une proportion infime de gens est à même d'étudier le logiciel, le site internet n'étant qu'une interface permettant d'exploiter seulement quelques-unes de ses possibilités.

lundi 28 novembre 2011

Behind the scene

Like in science, magicians sometimes reveal their secrets.

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vendredi 28 octobre 2011

The future of science

This Wednesday, particle physicist Lisa Randall was invited on Jon Stewart's Daily Show whose topic was... science, its facets and its effects. To observe how science is perceived by some people (skip directly to 5:20) could be somehow depressing, but at the same time it is refreshing because it causes a lot of us scientists to leave for a few seconds our ivory towers (or our cardboard ones in France) where we feel clever and indispensable to humanity.

Nevertheless, this entry is rather about the ongoing shift in the way science is done and presented. Indeed, it is hard to imagine that so far, mainstream science has been hardly affected by the advent of the internet (although most publications are now available online). To put it a bit provocatively, science undergoes a long tradition of inertia and intrinsic resistance to change. And in today's world, this appears not only as paradoxical, since scientists are supposed to be ahead of their times, but also as quite suboptimal.

But this is changing. Is this evolution being documented? It was good news to be informed (through an e-mail apparently sent with alpine, which is, so to say, the icing on the cake) that Michael Nielsen, co-author with Isaac Chuang of Quantum computation and quantum information, has published a new book on open science, called Reinventing Discovery: The New Era of Networked Science. It's unfortunate he couldn't entitle the book A new kind of science because that's already taken.

A few insights of what the book (which I didn't read -yet) is about can be found in this essay and in this TEDx talk. It seems that Michael Nielsen's aim is not to elaborate big theories about the beauty of openness, but rather to illustrate his point that open science is both important and ineluctable, with amusing or thought-provoking concrete cases of "open" experiments (e.g. arXiv, GenBank, or the journal of visualized experiments), including failures (e.g. online comments sites). A nice touch is that Michael Nielsen puts his brain where his pen is since he's working on "massively collaborative mathematics" projects like Polymath.

In particular, an important issue concerns the ways of discussing experiments and disclosing the results to peers. Traditionally this is done through expensive peer-reviewed journals, but of course their legitimacy has been questioned. Today, serious scientific discussions are being held in more and more informal ways, e.g. via weblogs and wikis. In the long term, it is likely that such journals won't be needed at all anymore (think of the majors in the music industry). Michael Nielsen prophetizes that future publishers will rather be technology-driven companies.

All in all, the future of science is more networked and more open. Let's be prepared for it, and better, let's be part of it.

Addition: Michael Nielsen TED talk on open science, November 2011

A new way of making science does not triumph by convincing its opponents and making them see the light, but rather because its opponents eventually die, and a new generation grows up that is familiar with it.

Max Planck (almost)

jeudi 27 octobre 2011

Nanobrothers are watching you

À l'heure où l'orwellien 1Q84 de Murakami bat les records de ventes, il devient communément admis qu'il n'y a pas de Big Brother centralisé, mais qu'il existe plutôt une multitude de nanobrothers qui observent quotidiennement les us et coutumes de chacun.

Dans ce cadre, il est donc pertinent d'annoncer que le Radjaïdjah Blog va commencer à collecter certaines statistiques (location, pages visitées, etc) de ses visiteurs via piwik. Pour ne pas être pris en compte dans ces statistiques, une première chose à faire est de désactiver le javascript lors des visites. Facile.

mardi 18 octobre 2011

makeopendata

Il y a trois semaines avait lieu la réunion makeopendata suisse, faisant en particulier la promotion de la publication et de l'exploitation de données gouvernementales.

makeopendata 2011 camp

Avoir des données ouvertes n'est pas un but en soi, les exploiter pour les transformer en messages, voire en services, est bien plus intéressant. Des exemples de ce qu'on peut faire dans ce cadre sont présents sur le site visualizing ou sur l'opendata showroom.

L'Open Data Challenge présente également diverses initiatives d'open data. On note parmi les entrées du concours une idée d'European Union Dashboard incluant Open Spending, un service permettant de visualiser les dépenses gouvernementales.

Où trouve-t-on des données ouvertes ? Hé bien, voir ici par exemple. Les données géographiques sont souvent au format esri.

En France, il existe un service des données publiques à Paris. Les données publiques font partie du patrimoine immatériel de l'État. Au sein du gouvernement il existe une mission "chargée de l'ouverture des données publiques et du développement de la plateforme française Open Data" : Etalab, qui annonce la création d'une plateforme pour décembre 2011. En Suisse, pays nativement allergique aux systèmes trop centralisés, il existe des données ouvertes à différentes échelles régionales : données communales, données cantonales, données fédérales...

L'open data démontre que l'informatique peut venir au service d'une plus grande transparence des politiques publiques. Et c'est quelque chose d'inéluctable, car, si vous n'ouvrez pas vos données, quelqu'un d'autre le fera.